Ripple-Marks - roman
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le grand retentissement d'un livre peut ressusciter quelquefois des personnalités et des phénomènes menacés par l'oubli.
En savoir plusAvec tendresse, Otso Kautto explore cette période qui s’étale entre l’adolescence et la féminité.
En savoir plusNous sommes le 20 avril 1954, le jeune homme qui se dissimule dans l’obscurité est animé des pires intentions. Il est 23 heures, et c’est l’Heure H de mon histoire.
En savoir plusPARUTION 03/03/2020
C’est un essai futé, brillant et, pour autant que je puisse en juger, particulièrement documenté. Un essai au sens premier du mot : une tentative audacieuse (serait-ce de saisir l’oiseau en vol ?). Une enquête plutôt serrée quoique un brin flâneuse autour de cet intervalle toujours passionnant entre la fiction et la vie de l’écrivain…
François Emmanuel.
En savoir plusSamsa sprl est une maison d’édition bruxelloise à caractère littéraire, elle publie essentiellement de l’Histoire et de la Littérature, qu'il s'agisse de rééditions patrimoniales, d'ouvrages poétiques ou de romans contemporains… Elle est active depuis août 1999.
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
La fuite d’Otto Silbermann révèle des questions existentielles, une catharsis à travers le temps et l’espace qui nous interpelle, il est question : de la valeur de l’amitié, de la faiblesse des riches, de la pertinence de l’Histoire et de l’Ego, de l’absurde, de son acceptation, du triomphe de la bêtise ?
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »