Ripple-Marks - roman
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Paris et Bruxelles, sous l’occupation nazie, entre 1942 et 1945. Belge d’origine, Robert Denoël exerce à Paris sa profession d’éditeur. Il est de ce fait, avec Gaston Gallimard, un des pivots de la vie littéraire de ce temps…
En savoir plusLes romans principaux de Marie-Thérèse Bodart sont réunis dans ce coffret.
En savoir plusIl s’agit ici d’un « roman-pamphlet » dénonçant les excès de l’humanité. Il mêle thriller, étrange et poésie…
En savoir plusCes cahiers, dans l'esprit du répertoire de Théâtre Populaire de Jean Vilar, proposeront des textes philosophiques et de théâtre que nous représenterons.
En savoir plusSamsa sprl est une maison d’édition bruxelloise à caractère littéraire, elle publie essentiellement de l’Histoire et de la Littérature, qu'il s'agisse de rééditions patrimoniales, d'ouvrages poétiques ou de romans contemporains… Elle est active depuis août 1999.
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.
Dans cet essai, l’autrice prend pour point de départ le constat de la disqualification et du rejet, voire de la haine des juges, du Droit et des droits de l’homme qui s’observe, depuis quelques années dans le débat public, partout en Occident, au prétexte de lutter contre le fameux « gouvernement des juges », non élus.