C’est à l’univers des continuateurs, des relecteurs et des transmetteurs du grand texte de De Coster que la revue Textyles consacre le numéro qu’elle publie à l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de la publication de l’Ulenspiegel.
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La Légende d’Ulenspiegel, de Charles De Coster, est souvent vue comme le texte fondateur de la littérature belge. Quelque mythique que soit ce jugement, cette Légende est peu à peu devenue le pivot de l’historiographie des lettres belges, qui n’a cessé de l’interroger pour en montrer la complexité foisonnante.
C’est aussi un texte qui a constamment inspiré les créateurs de tous horizons. La Légende a en effet engendré son lot d’adaptations – théâtre, film, bande dessinée, réécriture pour enfants, opéra… – mais aussi inspiré maintes œuvres originales. Dans ces textes, on constate souvent le retour d’éléments empruntés à l’Uilenspiegel traditionnel, mariés avec des éléments proprement costériens. Ces continuations et ces adaptations ont largement ouvert l’éventail des interprétations de l’œuvre.
C’est à l’univers des continuateurs, des relecteurs et des transmetteurs du grand texte de De Coster que la revue Textyles consacre le numéro qu’elle publie à l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de la publication de l’Ulenspiegel.
Licencié (1967) puis Docteur en Philologie romane (1971), Jean-Marie Klinkenberg, né à Verviers (Belgique) en 1946, enseigne les sciences du langage à l'Université de Liège, et en particulier la rhétorique et la sémiologie. Il y enseigne aussi les littératures francophones (belge et québécoise en particulier). Ses activités se sont orientées dans deux directions: celle de la linguistique et de la sémiotique d'une part, celle des cultures francophones d’autre part.
Dans la première orientation, il a fait sa marque en rénovant la rhétorique, dès la fin des années 1960, au sein de l’équipe interdisciplinaire connue sous le nom de Groupe µ (se prononce « Groupe mu »), et, plus récemment, en contribuant à orienter la sémiotique dans une direction sociale et cognitiviste. Ses travaux de sémiotique et de rhétorique ont été traduits en une quinzaine de langues.
Dans la seconde orientation, il a renouvelé l'approche des lettres belges, en envisageant celles-ci dans une optique sociale et institutionnelle — aisément transposable aux autres cultures francophones qu’il a étudiées, comme la québécoise — et en lançant des programmes interuniversitaires de recherches. Il a ainsi fondé et préside un Centre d’études des lettres francophone de Belgique.
Jean-Marie Klinkenberg est président de l'Association internationale de sémiotique visuelle (International Association for Visual Semiotics).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Essayons de retrouver ces richesses perdues devant quelques œuvres qui auront, l’une après l’autre, hanté les coulisses du travail de l’auteur. Il les présente, dans leur diversité, selon l’ordre où il les a écrites. « Écrites », puisqu’il échoit à l’esthéticien de dire pour autrui ce qu’il a vu et ressenti, à sa propre échelle. C’est un réel bonheur que de s’arrêter avec Pierre Somville sur ces images…