À ce jour, le genre humain n’a pas trouvé une manière de vivre ensemble qui permettrait à tous – égalitairement – de se nourrir et de mener une vie modestement heureuse et exempte des soucis existentiels les plus élémentaires. La rapine de quelques-uns a servi de prétexte à une interprétation faussement darwiniste « de l’émergence des meilleurs, de la victoire des élites », alors que le vrai darwinisme vise simplement une survivance des plus adaptés. Or, avec le brigandage actuel de ses ressources naturelles, l’espèce humaine risque, à plus ou moins courte échéance, d’arriver à une inadaptation totale, d’autant plus qu’elle se menace elle-même de stocks nucléaires incontrôlables et fatidiques…
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À ce jour, le genre humain n’a pas trouvé une manière de vivre ensemble qui permettrait à tous – égalitairement – de se nourrir et de mener une vie modestement heureuse et exempte des soucis existentiels les plus élémentaires. La rapine de quelques-uns a servi de prétexte à une interprétation faussement darwiniste « de l’émergence des meilleurs, de la victoire des élites », alors que le vrai darwinisme vise simplement une survivance des plus adaptés. Or, avec le brigandage actuel de ses ressources naturelles, l’espèce humaine risque, à plus ou moins courte échéance, d’arriver à une inadaptation totale, d’autant plus qu’elle se menace elle-même de stocks nucléaires incontrôlables et fatidiques.
Au milieu du XIXe siècle, Karl Marx a sonné un tocsin dont les échos se perdent aujourd’hui. Il faut revenir sur nos pas et contempler, sans préjugés et rationnellement, les possibilités de transformer de fond en comble les prémisses et les conclusions de notre vie en commun.
C’est dans cette perspective que l’auteur entreprend de soumettre les institutions européennes à une critique qui se veut constructive. Au risque de devenir bientôt l’autopsie d’un cadavre, cette critique doit viser un changement complet de paradigme, une fondamentale re-construction de l’appareil. Il en vaut la peine, car les peuples d’Europe méritent de revenir à un siècle de lumière, à une vision de temps éclairés.
Jacques Steiwer, après des études de philosophie et lettres à Luxembourg et à Paris de 1958 à 1963, suit notamment les cours de Paul Ricoeur à la Sorbonne et ceux de Maurice Merleau-Ponty au Collège de France. Entre 1960 et 1962. Il sera professeur, en 1962-63 dans des lycées parisiens, notamment au Lycée Louis-le-Grand et, en 1963-64, au Lycée de Garçons à Luxemburg.
Jacques Steiwer est nommé (1964-1965) professeur de philosophie au Lycée de Garçons à Esch/Alzette, avant de rejoindre, en 1968, l’École Européenne de Bruxelles-Uccle. De 1993 à 1999, il dirige l’École Européenne à Varèse (Italie) puis, entre 1999 et 2004, celle de Bruxelles-Ixelles.
C’est dans les années ’60 que Jacques Steiwer s’est engagé politiquement et, de 1965 à 1968, il fut éditeur de La Voix, revue de l’association estudiantine de gauche Assoss. Entre 1974 et 1976, il fut secrétaire de l’Association internationale des professeurs de philosophie.
Une amitié le liait avec l’économiste marxiste Ernest Mandel, qui enseignait à Bruxelles à partir des années 1970.
Il a publié La Dialectique à l’épreuve du XXIe siècle aux éditions Samsa en 2018, et L’Union européenne, une maison bâtie dur le sable, chez le même éditeur en 2021.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Nous sommes le 25 décembre 1950. Il est tout juste 7 heures du matin, et c’est l’Heure H de mon histoire.