À travers cette véritable promenade littéraire étonnante, par les lieux pittoresques de Bruxelles, on découvre une ville encore « campagnarde » et « provinciale. »
Outre les peintres, les témoins les plus fiables de cette époque sont les auteurs qui l’ont vécue, plus particulièrement les écrivains réalistes belges. Leurs écrits comportent de nombreuses évocations objectives de la physionomie et des mœurs bruxelloises du xixe siècle, un siècle caractérisé par une mutation profonde tant des mentalités que des conditions de vie. La valeur de ces images se trouve encore accentuée du fait que Bruxelles a connu, à cette époque, des transformations importantes — voire dévastatrices — qui ont incité les écrivains à sauver de l’oubli les aspects pittoresques de la ville.
C’est avec un plaisir intense qu’on se laisse entraîner dans ces évocations littéraires. Il est passionnant de voir comment vivait cette jeune capitale avant qu’elle ne devienne la capitale de l’Europe.
Les témoignages des écrivains réalistes belges sont complétés par les évocations de quelques grands auteurs étrangers tels que Brontë, Baudelaire, Hugo, de Nerval, illustres visiteurs — ou résidents — de la ville à cette époque. Leurs séjours à Bruxelles s’échelonnent sur un laps de temps assez étendu, ce qui a permis, dans de nombreux cas, de comparer ou d’opposer leurs vues à celles des auteurs belges.
Tous ces témoignages nous permettent ainsi de remonter le temps et de nous laisser envoûter par le dépaysement et la nostalgie en découvrant une ville souvent insoupçonnée.
Joseph Van Wassenhove a vécu son enfance dans l’Yonne, en France. Après ses humanités gréco-latines, il s’est établi à Bruxelles. Licencié en philologie romane, il a enseigné dans plusieurs hautes écoles et est entré comme interprète à la Chambre des représentants où il a occupé de hautes fonctions, également au Parlement Benelux.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.