Ce roman retrace l’histoire d’un trésor.
En 481, le roi franc Childéric, père de Clovis, meurt à Tournai, en Belgique actuelle. Sa tombe, découverte par hasard au XVIIe siècle, livre des armes, des bijoux et trois cents abeilles d’or et de grenat. Le roman est construit sous forme de nouvelles qui entraînent le lecteur sur la trace des abeilles.
De Tournai à Paris en passant par Bruxelles et Vienne, les abeilles de Childéric voyagent et passent de main en main. Le lecteur croise un médecin de cour aux prétentions d’historien, un archevêque dépassé par la chasse aux sorcières, le tsar Pierre le Grand, une comtesse escroc, le célèbre Vidocq, et bien sûr Napoléon qui s’inspire des insectes mérovingiens quand il choisit un nouveau symbole pour l’Empire. Au fil du temps toutefois, les abeilles s’éparpillent. Il n’en reste plus que deux aujourd’hui. «Abeilles, envolez-vous de ce manteau !» ordonnait Victor Hugo.
Imaginait-il tant d’aventures ?
Docteur en Histoire (FNRS-ULB), Nathalie Stalmans est historienne médiéviste. Elle est aussi enseignante et romancière, ses récits prennent pour cadre Bruxelles, où elle réside. Elle a été nominée pour le Prix des Lycéens en 2017. D’or et de grenat est un roman intelligent et fascinant.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.