Grâce au travail créateur de Benoît-Jeannin, nous sentons combien profonde est la communion d’un artiste envers son aîné, cette communion qui lui permet de joindre sa voix à la sienne pour continuer à parler de la vie et de la condition humaine…
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Quand tout fut vendu, il resta douze francs soixante et quinze centimes qui servirent à payer le voyage de mademoiselle Bovary chez sa grand-mère. La bonne femme mourut dans l’année même ; le père Rouault étant paralysé, ce fut une tante qui s’en chargea. Elle est pauvre et l’envoie, pour gagner sa vie, dans une filature de coton.
C’est sur ces lignes que s’achève Madame Bovary et qu’est laissé en suspens le destin de la fille d’Emma et de Charles, tous deux disparus, comme on le sait, dans des circonstances pitoyables et tragiques.
Véritable incitation à imaginer l’avenir de l’orpheline, ce paragraphe laisse deviner que ce ne sont pas non plus les épreuves qui vont manquer à la belle et fantasque Berthe Bovary, jusqu’à ce que le souvenir obsédant de sa mère, dont elle est tout le portrait, fasse peu à peu germer en son esprit le désir de la venger…
On sent comme un parfum connu qui flotte ici et là, sur des scènes, des audaces, des cocasseries, des quiproquos qui eussent amusé, j’imagine, le bon moustachu de Croisset, à qui les éclats de rire ne faisaient pas peur.
François Nourissier, Le Figaro magazine
On admire la performance stylistique de Maxime Benoît-Jeannin, on sourit aux clins d’œils réservés aux initiés.
Yvan Leclerc, Le Magazine littéraire
En la linea de Mario Vargas Llosa y Julian Barnes…
Oscar Caballero, La Vanguardia (Barcelone)
Grâce au travail créateur de Benoît-Jeannin, nous sentons combien profonde est la communion d’un artiste envers son aîné, cette communion qui lui permet de joindre sa voix à la sienne pour continuer à parler de la vie et de la condition humaine.
Prof. Dr. N. Van Khanh (Recteur de l’USSH de Hanoï)
Maxime Benoît-Jeannin, biographe, essayiste et romancier, est également scénariste. Parmi ses livres, on peut citer Histoire de la Toison d’or (avec Pierre Houart), chronique du fameux ordre de chevalerie, et Mémoires d’un ténor égyptien, roman, tous deux parus aux Éditions Le Cri en 2006. Il est aussi le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et d’Eugène Ysaye (Le Cri, 2001), ainsi que le romancier de Mademoiselle Bovary (Le Cri, 1991) et d’Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.