Grâce à la magie d’une écriture sinueuse qui emprunte à tous les registres, le lecteur est peu à peu envoûté par ces descriptions de rivière et de bocage où semble traîner quelque sortilège.
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Voici un huis clos surprenant, dans une maison étrange, au cœur de l’Anjou.
Ce récit en spirale, traversé de fulgurances, de télescopages entre le passé et le présent, et d’illuminations, au sens rimbaldien, tourne sur lui-même pour mieux nous perdre puis nous emprisonner.
Grâce à la magie d’une écriture sinueuse qui emprunte à tous les registres, le lecteur est peu à peu envoûté par ces descriptions de rivière et de bocage où semble traîner quelque sortilège.
La précision horlogère du récit s’articule autour de scènes de famille d’un réalisme désopilant, de dialogues percutants. La trivialité n’est jamais loin de la hauteur, le quotidien du prémonitoire.
Sylvain, le héros qu’on suit pas à pas, de son adolescence studieuse et exaltée à sa révolte silencieuse, en est le fil conducteur. Retranché dans son mutisme, il subira l’incompréhension des siens et l’éloignement de la femme aimée, avant d’être sauvé de lui-même et des autres par un retournement de situation aussi inattendu que spectaculaire.
Annie Massacry est née à Saint-Denis-du-Sig en Algérie. Après des études de langue et civilisation espagnoles à la Sorbonne et une carrière de professeur, elle se consacre à l’écriture. Sa formation universitaire et son éclectisme la portent tout naturellement vers des styles et des univers littéraires multiples. Après l’épopée et la veine hispanique dans Nos vies sont des rivières, le roman naturaliste à la française avec Les épopées tranquilles, elle dévoile, avec Julio et moi, une nouvelle facette de son talent : son style, brillant, rappelle les épistoliers du XVIIIe siècle. Elle publie ensuite Angola, entre les brumes de nos mémoires, où son art de conteuse flirte avec Joyce, Faulkner et Borges. Voici que, pour le plus grand plaisir du lecteur, son talent se réalise au sein d’une intrigue policière.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Quand un ingénieur doublé d’un philosophe rencontre un juriste doublé d’un philosophe, résultat : L’Arche et la Tour, une pièce à convictions, un spectacle tout public, pour rire et réfléchir car il est trop tard pour pleurer et que les larmes feraient encore monter les eaux.