Un crime sordide est perpétré une nuit, au sein d’une église, au cœur du Mexique. Le meurtrier sera-t-il arrêté ? Dans un roman plein de suspense et de fulgurances, l’auteure mêle habilement des personnages contemporains, parfois célèbres, et des inconnus, le tout dans une ville au passé millénaire, dominée par les deux volcans de légende, l’Ixtaccihuatl et le Popocatepetl. Par ailleurs un terrible secret taraude un couple de touristes qui erre dans ce périmètre historique. Quel sera l’impact de ce secret dans leur vie future ? À vous de le découvrir. Mais ne nous leurrons pas. Le terme récurrent de ce roman est l’exil, un exil qui mènera ce couple de l’Afrique à l’Espagne, puis de l’Espagne au Mexique où il va errer sans cesse avec le souvenir de l’enfance et du quartier dit « des citronniers », aux fruits à la fois acides et dorés…
Annie Massacry est née à Saint-Denis-du-Sig en Algérie. Après des études de langue et civilisation espagnoles à la Sorbonne et une carrière de professeur, elle se consacre à l’écriture. Sa formation universitaire et son éclectisme la portent tout naturellement vers des styles et des univers littéraires multiples. Après l’épopée et la veine hispanique dans Nos vies sont des rivières (2015), le roman naturaliste à la française avec Les épopées tranquilles (2017), elle dévoile, avec Julio et moi (2019), une nouvelle facette de son talent : son style, brillant, rappelle les épistoliers du xviiie siècle. Elle publie ensuite Angola, entre les brumes de nos mémoires (2020), où son art de conteuse flirte avec Joyce, Faulkner et Borges. En 2023 elle nous tisse, avec À l’ombre des volcans, une intrigue policière surprenante. Et elle nous prouve aujourd’hui, avec Tandis qu’elle agonise, son fabuleux talent de nouvelliste. Il faut lire Annie Massacry !
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.