Au Louvre, le 20 juillet 1859, il y fait très chaud. Quelques visiteurs, des pioupious rentrés d’Italie, des dames en crinoline, allant deux par deux, regardent les tableaux et s’amusent discrètement des jeunes peintres, si appliqués, venus travailler dans le sanctuaire de l’art.
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Au Louvre, le 20 juillet 1859, il y fait très chaud. Quelques visiteurs, des pioupious rentrés d’Italie, des dames en crinoline, allant deux par deux, regardent les tableaux et s’amusent discrètement des jeunes peintres, si appliqués, venus travailler dans le sanctuaire de l’art. Devant L’Infante Marguerite de Velasquez, un jeune homme est assis et copie directement l’œuvre à la pointe sèche, une plaque à graver sur les genoux ; c’est Edgar Degas, 26 ans, l’œil sombre, le vêtement sobre, mal installé sur un tabouret, son chapeau à ses pieds. Manet, son aîné de deux ans, l’œil vif, très dandy, progresse à pas lents derrière l’inconnu, afin de mieux le surprendre en flagrant-délit…
Stéphane Guégan est historien et critique d’art, il dirige le service culturel du musée d’Orsay. Il publie de nombreux ouvrages. Il a également été commissaire de l’exposition Chassériau : un autre romantisme à Paris au Grand Palais en 2002, et De Delacroix à Renoir : l’Algérie des peintres, à l’Institut du monde arabe en 2003.
En savoir plusLouis-Antoine Prat est écrivain et historien d’art, il a été chargé de mission au Département des Arts graphiques du musée du Louvre de 1976 à 2016. Membre du Conseil artistique des musées nationaux depuis 1996, Président de la Société des Amis du Louvre depuis juin 2016. Avec son épouse Véronique, rédacteur en chef au Figaro Magazine, il a reçu en 2000 le prix Mont Blanc pour la Culture. Outre ses nombreuses publications, il est l’auteur de six romans et trois recueils de nouvelles, dont Belle encore (grand prix de la nouvelle de l’Académie Française en 2019).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
La Renaissance : On pourrait parler de « théâtre policier », à suspens, mais avec des caractères torturés qui se posent pas mal de questions sur notre société.
Providence : Andrea trace sa souffrance sur le fil d’une voie ferrée, comme un rail de traveling… Depuis que ses parents ont déserté la maison familiale et que sa sœur l’a abandonnée pour suivre un homme, Andrea, livrée à elle-même, vit en cachette dans sa propriété condamnée. Un matin, alors qu’elle s’amuse à jouer la funambule sur son rail (une poupée de chiffon à la main), elle rencontre Sam, un garçon qui ressent, parfois, des choses…