À lire ce livre, on prend un plaisir particulier à découvrir le monde d’amitié et de création qui a contribué à faire évoluer l’art.
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L’auteur du livre que vous tenez entre les mains raconte une amitié d’une qualité rare, qui a duré quarante-six années, et qui durerait encore si le destin n’en avait pas décidé autrement.
Jean Wallendorn a rencontré Tom Gutt à l’âge où tous les idéaux semblent permis. Les deux amis voulaient changer la vie, la condition humaine, les valeurs qui fondent la société pour un monde meilleur. Tom Gutt anima le gang de Boitsfort, « ce qu’il y a de meilleur dans le sillage du bateau surréaliste », selon Scutenaire.
Tom Gutt fut un ami extrêmement attentionné et fidèle, amitié qui fut un privilège. Il faisait profiter ses amis de ses connaissances, sa prodigieuse mémoire, sa rapidité d’assimilation et son intelligence.
Nombreux sont ceux qui ont pu en bénéficier de son affection et de ses talents. On reconnaîtra au fil des pages des personnages importants qui ont comptés pour l’art et la culture dans on ensemble.
Ce récit est l’itinéraire depuis les premières années à l’athénée jusqu’à la fin des études universitaires, où l’auteur décrit comment un jeune garçon est devenu Tom Gutt, comment, depuis des facéties scolaires et des mystifications d’étudiant, il a évolué jusqu’à un engagement surréaliste profond et marquant.
À lire ce livre, on prend un plaisir particulier à découvrir le monde d’amitié et de création qui a contribué à faire évoluer l’art.
Jean Wallenborn est un chercheur attaché à l’Université libre de Bruxelles, il est passionné d’art et de littérature. Outre ses contributions et nombreux articles, il a notamment publié Roger Van de Wouwer, l’incorruptible, Verbeke Foundation, Kemzeke, en 2016.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Né en Toscane, descendant direct du frère de Michel-Ange, Filippo ou Philippe Buonarroti (1761-1837), épris de liberté et d’égalité, s’enthousiasme pour la Révolution française. Après la chute de Robespierre, il est emprisonné et rencontre Gracchus Babeuf, le premier socialiste révolutionnaire. Libérés en 1795, tous deux organisent la Conjuration des Égaux visant à renverser le gouvernement corrompu du Directoire dans un contexte d’exaspération sociale due à la vie chère. Après l’échec de cette tentative, Babeuf est guillotiné et Buonarroti est emprisonné pendant six ans avant d’être banni.
Il vit dès lors dans une grande pauvreté, travaillant comme professeur de musique. Mais il continue à faire de l’agitation révolutionnaire, parfois au sein de la Charbonnerie, une Franc-maçonnerie politique organisée comme un réseau de résistance.