Ces pièces, en apparence si simples et négligées, sont pleines d’une philosophie de la vie et d’une sourde mélancolie.
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Après la publication des grotesques, nous rassemblons dans le présent recueil toutes les proses courtes que Paul van Ostaijen avait publiées dans des revues, ainsi que quelques-unes posthumes, écrites dans la même veine. La nature de ces textes est très diverse : les uns se rattachent aux écrits grotesques et satiriques, les autres s’apparentent au poème en prose, d’autres encore s’engagent dans l’absurdisme ou s’inscrivent dans une approche phénoménologique de la réalité. Ceci dit, tous ont en commun « le pur jeu de l’esprit », pour reprendre la formule heureuse du professeur Herman Uyttersprot. C’est la traduction de quelques proses courtes de Franz Kafka – qu’il présentait comme des « poëmata » – qui lui a ouvert un sentier de traverse. Son éditeur Jozef Muls appréciait particulièrement cette nouvelle voie : « C’est beau pour ce qui reste inexprimé. Les successions de mots deviennent une mince pellicule derrière laquelle le lecteur attentif et empathique devine l’essentiel, ce qui devait être dit en profondeur. Ces pièces, en apparence si simples et négligées, sont pleines d’une philosophie de la vie et d’une sourde mélancolie. »
Paul van Ostaijen (1896-1928) est un poète belge majeur de la littérature néerlandophone, il est incontestablement l'auteur le plus influent du XXe siècle. On le compare à Fernando Pessoa pour lmarie de bourge domaine portugais.
Bien que sa poésie ait été occasionnellement traduite – notamment dans Le Dada pour Cochons, superbement édité par les éditions Textuel en 2003 – sa prose est restée inaccessible en français, à la différence de l'allemand (Suhrkamp Verlag), l'anglais (University of Massachusetts Press), le portugais (7 Nos Editora) et le roumain (Editura Paralele 45).
En savoir plusPaul van Ostaijen (1896-1928) est un poète belge majeur de la littérature néerlandophone, il est incontestablement l'auteur le plus influent du XXe siècle. On le compare à Fernando Pessoa pour lmarie de bourge domaine portugais.
Bien que sa poésie ait été occasionnellement traduite – notamment dans Le Dada pour Cochons, superbement édité par les éditions Textuel en 2003 – sa prose est restée inaccessible en français, à la différence de l'allemand (Suhrkamp Verlag), l'anglais (University of Massachusetts Press), le portugais (7 Nos Editora) et le roumain (Editura Paralele 45).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Maxime Serebrakian, d’origine arménienne, suivra ce drame de loin. Mis au piano dès qu’il put monter sur un tabouret, il accompagna sa mère à Odessa (où il fit ses études) au lendemain du divorce de ses parents. Une quinzaine d’années plus tard, sa virtuosité lui vaudra de connaître les plus grandes scènes européennes, et bientôt celles des Etats-Unis : il y partit en tournée en compagnie d’une soprano de grand talent, à la veille de la Première Guerre mondiale.