Par une « ellipse narrative » à laquelle participeraient Margherita Cagol (1945-1975) ou Susanna Ronconi (1951), l’auteur nous plonge dans une réflexion intime sur le sens de la vie, l’histoire et l’engagement. Une réflexion existentielle qui nous engage !
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Pour moi, aujourd’hui, le plus compliqué est sans doute de ne plus avoir de nom. De passé honorable. J’ai dû changer mon nom. Mon vrai nom. Ça fait partie du programme de réinsertion. On vous change d’endroit. On vous éloigne du lieu où vous avez vécu, et surtout où vous avez frappé. On vous trouve un petit meublé discret. On vous met sur des pistes d’embauches. En revanche, pas besoin de relooking. Après vingt ans de prison, le changement physique a eu lieu tout seul…
Le Droit à l’Oubli est le témoignage d’Andréa, une femme ancrée dans le paysage humanitaire par son travail. Andréa a déjà eu deux autres vies. Une où elle est restée en prison pendant dix-sept ans. Et une autre où elle était terroriste ! Sans rien oublier ou nier de ses vies antérieures, elle aimerait vivre aujourd’hui et maintenant.
Par une « ellipse narrative » à laquelle participeraient Margherita Cagol (1945-1975) ou Susanna Ronconi (1951), l’auteur nous plonge dans une réflexion intime sur le sens de la vie, l’histoire et l’engagement. Une réflexion existentielle qui nous engage !
Fabrice Gardin est l’auteur de Les inconsolables, Destin, Anna, Une rencontre comme une autre, Une vie d’infortune, L’Hôtel idéal, Compartiment non-fumeurs… Toutes ses pièces sont réunies dans un recueil paru aux Éditions Le Cri en septembre 2021.
Il a adapté Candide de Voltaire, L’assassin habite au 21 de S.-A. Steeman, La Souricière d’Agatha Christie, Amen (Le Vicaire) de Rolf Hochhuth, Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde.
En collaboration avec Christian Lutz, il est l’auteur des romans, Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route (éditions Le Cri, 2006) et Davies et la mort qui tue (éditions Le Cri, 2009).
En collaboration avec Frédérique Massinon, il a écrit Décembre (éditions Samsa, 2013)…
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.