Cet ouvrage, qui peut se lire dans sa continuité comme un roman, est à la fois conçu comme un outil qui permet de :
• replacer un personnage et/ou un événement dans leurs contextes historiques ;
• situer rapidement des faits politiques, économiques ou culturels qui ont jalonnés l’histoire de la Belgique ;
• se familiariser, grâce à des notices biographiques, avec les acteurs marquants de l’histoire ;
• retrouver, à l’aide de tableaux synoptiques, chronologiques ou index, les faits et acteurs replacés dans leur chronologie ;
• simplement suivre la chronologie afin de mémoriser de manière mnémotechnique l’enchaînement de l’histoire.
Conséquence d’un enseignement de l’Histoire qui, en l’absence générale de manuels, ne s’articule plus autour de dates précises mais découpe le passé en grands thèmes, effet indirect d’une culture en mosaïque diffusée par la télévision, on situe de plus en plus mal ce que l’on étudie, lit dans la presse ou voit sur le petit cran.
Nombreux sont ceux qui s’en plaignent et souhaitent disposer de points de repère. Le présent ouvrage tente de leur en offrir pour ce qui concerne l’histoire de la Belgique à partir de 1830.
Georges-Henri Dumont (1920-2013) fut agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il a préside, au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il fut membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.
Parmi ses nombreux ouvrages, on citera sa Chronologie de la Belgique (que les éditions Samsa rééditent également), et son Histoire de la Belgique, son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) qui a obtenu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).