En quoi pourrait consister la réparation que les victimes sont en droit d’attendre ?
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Que la justice punisse, c’est la raison même de son existence et ce qui donne à la punition à la fois son sens et ses limites. Que la punition serve à compenser imaginairement la souffrance des victimes n’est qu’un leurre relevant de ce qu’on peut appeler la pensée magique. Pire : empêche d’envisager autrement la réparation de cette souffrance par un autre biais que la sanction pénale. La question centrale devient alors : en quoi pourrait consister la réparation que les victimes sont en droit d’attendre ?
Bruno Dayez est avocat au barreau de Bruxelles depuis 1982. Auteur de très nombreux articles et ouvrages, il n’a eu de cesse pendant quatre décennies de se livrer à une analyse critique de toutes les facettes de la justice répressive.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »