L’essai est une réflexion humaniste appelant Israéliens et Palestiniens à sortir de l’écologie de la souffrance et de la haine qui obstrue les sentiers du futur, et à négocier une issue raisonnable à ce conflit qui ne peut se résoudre par la formule explosive « eux ou nous ».
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Depuis plus d’un siècle, un peuple est dépouillé, déplacé, abandonné. Tandis que 80.000 tonnes de bombes ont été larguées sur Gaza depuis le 8 octobre 2023, la colonisation se poursuit en Cisjordanie et la solution des deux États s’éloigne chaque jour davantage. L’Europe regarde… et ne fait rien.
Dans cet essai, rigoureux et accessible, Bichara Khader retrace la genèse de la tragédie palestinienne de 1897 à 2025. Ce n’est pas une énième histoire de la Palestine. Il s’agit d’une autre manière de la regarder en soulignant l’asymétrie structurelle entre Israéliens et Palestiniens et son effet domino sur la région du Moyen-Orient, sur l’espace méditerranéen et sur l’Europe.
Dans la perpétuation de cette tragédie, l’Occident porte une lourde responsabilité historique. Le soutien indéfectible des États-Unis à Israël et la diplomatie d’affichage et d’indifférence de l’UE ont permis la pérennisation de l’occupation israélienne, la colonisation rampante en Cisjordanie, la destruction de Gaza, et finalement la dérive religieuse et suprémaciste de l’État d’Israël. C’est en cela que la question palestinienne est le révélateur de notre faillite morale.
L’essai se termine par une réflexion humaniste appelant Israéliens et Palestiniens à sortir de l’écologie de la souffrance et de la haine qui obstrue les sentiers du futur, et à négocier une issue raisonnable à ce conflit qui ne peut se résoudre par la formule explosive « eux ou nous ».
Bichara Khader est professeur émérite de l’Université de Louvain, et fondateur du Centre d’Études et de Recherches sur le Monde Arabe Contemporain (CERMAC). Il est auteur et éditeur de 30?ouvrages sur la Palestine, le monde arabe et les relations euro-arabes et euro-méditerranéennes.
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Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le Purgatoire est construit comme une image renversée de l’Enfer, soit non plus comme un gouffre, mais comme une montagne. L’ordre des péchés est également inversé : le voyage de Dante va donc du plus lourd péché au plus léger (de l’Orgueil à la Luxure).
Chaque corniche est gardée par un ange gardien : l’ange de l’humilité, de la charité, de la paix, du zèle, de la justice, de la tempérance et de la chasteté ; dans chacune d’entre elles, en outre, les expiateurs ont sous les yeux des exemples de leur vice puni, et de la vertu opposée.