Mes voisins ont sept filles
Qui fleurent le printemps
Leur maison est jardin
Ce jardin est bouquet
Un bouquet de sept fleurs
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Mes voisins ont sept filles
Qui fleurent le printemps
Leur maison est jardin
Ce jardin est bouquet
Un bouquet de sept fleurs
Marguerite Violette
Rose Garance Iris
Capucine et Lila
Une sacrée gageure
D’être fleur pour toujours
A cause d’un prénom
Qui partout les précède
Et laisse imaginer
La fleur et non la fille
On ne s’attendra pas
A voir une Garance
Autrement qu’élégante
Rose doit être belle
Pascale Toussaint est licenciée en philologie romane et formée aux métiers du livre. Elle a travaillé au Maroc avant d’enseigner le français dans sa ville, Bruxelles. Elle rédigé une anthologie remarquée qui sélectionnait cinquante écrivains belges (C’est trop beau ! trop !, Samsa, 2015). Romancière, essayiste, poète, elle notamment publié J’habite la maison de Louis Scutenaire (Weyrich, Plumes du coq, 2013), Un poème à vingt francs (Zellige, 2015), Audrey H. (Samsa, 2017). Des lilas des orages nous révèle une formidable poétesse.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.