Une voix aussi unique que flamboyante. Un cœur aussi pur que fragile. Voilà qui était Amy Winehouse. Une crooneuse, une écorchée vive, une malade de l'amour. Ce sentiment noble par excellence ne devrait jamais être source de souffrance qui conduit à la mort… Et pourtant... Amy en fut l'une des victimes, alors que, de l'avis de tous, cette étoile filante de la musique avait tout pour réussir. Cette chanteuse au timbre particulier, comme l'Angleterre n'en a jamais connu, s'est perdue en chemin, anéantie par ses addictions et ses démons. Mais alors la faute à qui ? Voilà la question qui est sur toutes les lèvres. Mais pour comprendre les raisons de cette tragédie, il faut étudier les causes de sa chute. Et pour ce faire, nous devons retourner quelques semaines en arrière… Un soir de concert, au nord de la Serbie...
Nous sommes le 18 juin 2011, la musique qui monte au cœur de Belgrade est celle du malheur et de la déchéance. Il est 21h55, et c'est l'heure H, de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).