L'œuvre de Camille Lemonnier (1844-1913) est monumentale. Romans, nouvelles, mémoires, textes sur l'art : son apport à la littérature française du tournant du XIXe siècle est considérable.
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« L'œuvre de Camille Lemonnier (1844-1913) est monumentale. Romans, nouvelles, mémoires, textes sur l'art : son apport à la littérature française du tournant du XIXe siècle est considérable et largement méconnu, peut-être parce que la France, qui l'avait fêté de son vivant, ne l'a pas suffisamment conservé dans son patrimoine littéraire. En cette année du centenaire de la mort de l'auteur, il s'est imposé, tandis que Philippe Roy lui consacrait sa première biographie d'ample envergure (parue aux mêmes éditions), d'exhumer la part de son œuvre créatrice devenue pratiquement introuvable. Il s'agit des très nombreuses fictions courtes qu'il avait publiées dans les périodiques les plus divers, en Belgique et en France, et qu'il n'avait jamais réunies en volume. Jacques Detemmerman et Gilbert Stevens se sont chargés de ce travail d'archéologues des lettres et ont de la sorte porté au jour un gisement ignoré, dont bien des pages rivalisent avec les meilleures de celles dont l'auteur lui-même avait garanti la pérennité. Dans sa préface, André Guyaux, professeur à la Sorbonne, éclaire et souligne l'intérêt et la qualité de cette pêche miraculeuse, inscrite désormais dans le cadre d'une œuvre majeure, que l'on a le plaisir, cent ans après la disparition de Lemonnier, de mesurer à sa juste dimension. »
Camille Lemonnier (1844-1913) est un écrivain belge particulièrement fécond. Ce Brabançon, fils d'un avocat wallon et d'une Flamande, vint à la littérature par le détour de la critique d'art. Il effectue ses études secondaires à l'Athénée Royal de Bruxelles.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Né en Toscane, descendant direct du frère de Michel-Ange, Filippo ou Philippe Buonarroti (1761-1837), épris de liberté et d’égalité, s’enthousiasme pour la Révolution française. Après la chute de Robespierre, il est emprisonné et rencontre Gracchus Babeuf, le premier socialiste révolutionnaire. Libérés en 1795, tous deux organisent la Conjuration des Égaux visant à renverser le gouvernement corrompu du Directoire dans un contexte d’exaspération sociale due à la vie chère. Après l’échec de cette tentative, Babeuf est guillotiné et Buonarroti est emprisonné pendant six ans avant d’être banni.
Il vit dès lors dans une grande pauvreté, travaillant comme professeur de musique. Mais il continue à faire de l’agitation révolutionnaire, parfois au sein de la Charbonnerie, une Franc-maçonnerie politique organisée comme un réseau de résistance.