Manuela Cadelli souhaite dépasser le cadre descriptif de l’analyse pour la hisser à un niveau normatif et démontrer que le pouvoir judiciaire peut et doit être un moteur d’émancipation, de respect des libertés et d’approfondissement de la démocratie.
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La justice est un levier de démocratie et un acteur politique d’importance. On lui reproche parfois d’être une institution prédatrice ou un instrument au service des dominants et on souligne actuellement l’assèchement de ses budgets qui l’empêche de fonctionner au service de tous.
Manuela Cadelli souhaite dépasser le cadre descriptif de l’analyse pour la hisser à un niveau normatif et démontrer que le pouvoir judiciaire peut et doit être un moteur d’émancipation, de respect des libertés et d’approfondissement de la démocratie.
L’auteure propose une grille de lecture qui consiste à distinguer le réel de l’institution et le récit qui l’a fondée. Il est en effet intéressant lorsqu’une institution est critiquée ou lorsqu’elle est en danger, de distinguer les promesses qu’elle porte, des réalités qu’elle révèle au moment de la réflexion.
Ces angles d’analyse sont envisagés dans les trois parties de cet essai. La première partie consiste en un rappel des fondamentaux et un examen des atteintes qui y sont portées depuis quelques années. La deuxième partie vise à décrire et analyser les deux tendances lourdes qui menacent la justice et au-delà la démocratie dans son ensemble à savoir le néolibéralisme et l’excroissance du pouvoir exécutif. La troisième partie définit une série de propositions pour véritablement radicaliser la justice par une modernisation qui à la fois la rende fidèle à ses fondamentaux, assure son intégration sociale et permette d’affronter les graves défis posés par notre modernité.
Face à la nécessité de ce projet social et démocratique, il ne faut nourrir ni scrupule, ni complexe. Voilà le propos et le combat. Manuela Cadelli en assume l’aspect hautement politique.
Manuela Cadelli est juge au tribunal de première instance de Namur depuis 1999, présidente de l’asbl Justice for Rule of Law, elle a présidé l’Association syndicale des magistrats entre 2013 et 2019.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Né en Toscane, descendant direct du frère de Michel-Ange, Filippo ou Philippe Buonarroti (1761-1837), épris de liberté et d’égalité, s’enthousiasme pour la Révolution française. Après la chute de Robespierre, il est emprisonné et rencontre Gracchus Babeuf, le premier socialiste révolutionnaire. Libérés en 1795, tous deux organisent la Conjuration des Égaux visant à renverser le gouvernement corrompu du Directoire dans un contexte d’exaspération sociale due à la vie chère. Après l’échec de cette tentative, Babeuf est guillotiné et Buonarroti est emprisonné pendant six ans avant d’être banni.
Il vit dès lors dans une grande pauvreté, travaillant comme professeur de musique. Mais il continue à faire de l’agitation révolutionnaire, parfois au sein de la Charbonnerie, une Franc-maçonnerie politique organisée comme un réseau de résistance.